La planète connaît un réchauffement accéléré et une érosion de sa biodiversité sans précédent depuis des millions d’années. Face aux conséquences de plus en plus graves des dommages durables causés à la planète, les sociétés humaines prennent conscience des capacités limitées de celle-ci et de la nécessité de préserver et gérer sur le long terme les écosystèmes pour qu’ils puissent continuer à fournir des services essentiels à notre vie (eaux, sols, air, forêts, océans…).
Dans ce contexte, solidement documenté par la science, l’environnement, en particulier le climat et la biodiversité, sont devenus des grandes priorités de la diplomatie.
Les réponses à des crises qui affectent des biens publics mondiaux sont fondamentalement multilatérales et l’année 2015 a marqué un tournant avec l’adoption de l’accord de Paris et de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Bien qu’encore souvent parcellaire, la prise de conscience mondiale de ces enjeux est grandissante. La problématique environnementale, notamment climatique, forme désormais officiellement le cadre de plus en plus incontournable des politiques publiques des États, à travers en particulier les contributions nationalement déterminées de l’accord de Paris.
La défense de l’environnement couvre des questions comme la protection des océans, des espèces menacées par le commerce illégal, la lutte contre les pollutions marine et atmosphérique ou encore la lutte contre la déforestation. La défense de l’environnement nécessite aussi la mise en place d’un droit toujours plus solide, protecteur et contraignant, se diffusant dans toutes les branches des activités de production et de consommation afin d’obliger celles-ci à respecter les écosystèmes.
Mais parce qu’elle vise la protection des écosystèmes qui permet notre vie sur la planète, la défense de l’environnement va bien au-delà et interagit avec d’autres préoccupations :
- les ressources énergétiques (réduction des émissions gaz à effet de serre dans le mix énergétique des États),
- la prise en compte de normes environnementales dans les règles du commerce international,
- les questions de préservation de la santé (liens scientifiquement prouvés entre la dégradation de la biodiversité et les zoonoses) ou de sécurité alimentaire (lutte contre la dégradation des sols causée par des pratiques agricoles non durables),
- la sécurité des États qui subissent des mouvements migratoires liés à des périodes de sécheresse ou d’inondations, conséquences du changement climatique.
La France prend toute sa part dans cet effort de la communauté internationale, et déploie une diplomatie d’ensemble afin de répondre à l’urgence de la crise climatique et environnementale.
(Mise à jour : décembre 2020)