
Costa Rica
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Éruption du volcan Poás : appel à la vigilance
Publié le 24/04/2025
Le Volcán Poás est entré en éruption le 22 avril, projetant une colonne de cendres importante au-dessus du cratère, selon la Red Sismológica Nacional de l’Université du Costa Rica.
A ce stade, les vents orientent les cendres principalement vers les zones en altitude des cantons de Grecia et Sarchí. La Commission nationale d’urgence (CNE) recommande, pour les personnes résidant ou se trouvant dans ces régions, de :
- Porter une protection respiratoire (masques, foulards ou linges humides),
- Fermer portes et fenêtres, et les calfeutrer avec des linges humides,
- Éviter toute activité en extérieur si elle n’est pas indispensable.
Par ailleurs, il convient de se tenir à l’écart du Parc national du Volcán Poás, qui est actuellement fermé, en raison des risques élevés liés à l’activité volcanique actuelle. Le 23 avril, les autorités ont observé que le volcan était entré dans une phase éruptive plus active.
Le Parc national Volcán Poás est placé en alerte rouge et le district de Toro Amarillo sont placés en alerte orange. Les cantons d’Alajuela, Poás, Grecia, Naranjo, Río Cuarto, Zarcero et Sarchí sont en alerte verte.
Cette situation peut évoluer rapidement. Il est donc recommandé de rester informés et de suivre les consignes des autorités costariciennes , notamment les canaux officiels de la CNE et du réseau de sismologie national.
Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
Actualisé le 17/03/2025
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.
Sécurité
Risques encourus et recommandations associées
Criminalité – Délinquance
Le Costa Rica connaît une augmentation importante de la criminalité avec un taux d’homicides élevé et une délinquance en développement sur l’ensemble du territoire.
Dans les zones touristiques, y compris les parcs nationaux, les vols sont les délits les plus courants visant les voyageurs étrangers. Toutefois, si la petite délinquance constitue la principale menace pour les touristes au Costa Rica, la criminalité violente, notamment les vols à main armée, les homicides et les agressions sexuelles, est également présente dans le pays. Les agresseurs armés s’en prennent généralement aux victimes pour leurs effets personnels. Si vous êtes confronté à une personne armée, il est recommandé de n’opposer aucune résistance.
Les vols d’effets personnels et de sacs se produisent le plus souvent :
- sur les plages,
- dans les bus et aux arrêts de bus,
- dans les véhicules de location,
- dans les restaurants.
Il est recommandé d’éviter les sorties nocturnes dans les quartiers isolés et de se déplacer seul.
Il convient de faire preuve de vigilance dans ces quartiers de la capitale :
- Distrito Merced (autour du marché de “la Coca-Cola” et Barrio México)
- Distrito Catedral (barrios la California, Francisco Peralta, González Lahmann, Luján
- Distrito Hospital (barrios Cuba, Colón, Don Bosco)
- Distrito El Carmen (barrios Amón, Aranjuez, Escalante y Otoya)
En cas de danger, il convient de solliciter l’intervention des forces de police par téléphone au 911.
Les vols à l’intérieur des véhicules, ciblant particulièrement les voitures de location, sont également fréquents sur tout le territoire. A bord des bus, il est conseillé de conserver son sac avec soi et de ne pas l’installer dans le compartiment situé au-dessus de son siège.
En cas de perte ou de vol d’un passeport, il convient de :
- se rendre au bureau d’enquête judiciaire (Organismo de Investigacion Judicial - O.I.J.), ou de la police (Fuerza publica ou Police touristique) pour faire établir une déclaration de perte ou de vol ;
- consulter le site internet de l’ambassade de France à San José, rubrique « Services aux citoyens » pour obtenir les renseignements nécessaires en vue de l’établissement d’un laissez-passer ou un passeport d’urgence (non biométrique), selon le cas ;
Attention : en cas de vol d’un passeport, et en cas de voyage/transit par les Etats-Unis, il est nécessaire d’obtenir un visa auprès de l’ambassade américaine, en plus du passeport d’urgence délivré par l’ambassade de France.
Des agressions à caractère sexuel sur des personnes voyageant seules sont occasionnellement rapportées. Il est recommandé de conserver en toute circonstance la plus grande vigilance (particulièrement en présence d’inconnus et dans les bars de nuit) et de privilégier les déplacements en groupe. En cas d’agression, il convient de contacter immédiatement le 911. En effet, les autorités costariciennes disposent d’un protocole médical qui doit être mis en place sous 72 heures. En outre, il existe des organismes et mécanismes locaux d’aide aux victimes. Pour plus d’informations sur les numéros utiles à contacter, consulter le document ci-dessous.
Risques naturels
Inondations et glissements de terrain
Pendant la saison des pluies, de mai à fin novembre, les orages sont fréquents, subits et parfois violents. Sur cette période, les pluies se produisent généralement à partir de la mi-journée. Les risques d’inondation et de glissements de terrain sont alors importants et les axes routiers peuvent être coupés. Les crues des rivières peuvent être spectaculaires et l’évacuation de la population peut être ordonnée par les autorités locales.
Il est recommandé aux voyageurs de s’informer sur place des conditions météorologiques des régions visitées, ainsi que de l’état du réseau routier.
Pour plus d’informations (en espagnol) :
- site de la Commission nationale des urgences
- Institut Météorologique National du Costa Rica (espagnol et anglais)
Risque volcanique
Les volcans du pays font l’objet d’une surveillance étroite et constante de la part des autorités locales.
Les flux de visiteurs autour des sites volcaniques sont contrôlés et des informations mises à jour régulièrement sont publiées sur le site de l’organisme de protection des aires protégées Sistema nacional de areas de conservacion - SINAC (site en anglais et en espagnol). Il est indispensable de réserver à l’avance l’entrée dans ces parcs.
Le volcan Turrialba, situé à 35 kilomètres à l’est de San José, connaît un regain d’activité depuis 2017, qui se traduit par des éruptions fréquentes. En janvier 2018, son éruption a perturbé le fonctionnement de l’aéroport international Juan Santamaria de San José à plusieurs reprises, entraînant sa fermeture temporaire à l’occasion d’émissions importantes de cendres et de retombées sur San José. Cette fermeture est susceptible de se reproduire.
Le volcan Poas, situé à 30 kilomètres au nord de San José, est très actif depuis mars 2017 (émissions de gaz et de cendres volcaniques toxiques).
Le volcan Irazu, à 30 kilomètres à l’est de San José, ne présente pas d’éruption.
Le volcan Rincon de la Vieja connaît depuis plusieurs années plusieurs éruptions par mois. Ces dernières provoquent, sur son flanc nord, des coulées de boue dangereuses qui ont conduit à la fermeture partielle du parc national par les autorités.
Les consignes de sécurité mises en place par les autorités aux alentours des volcans doivent impérativement être respectées.
Pour toute information complémentaire, consulter la Commission nationale des urgences (CNE : +506 2220 2020 voir supra) ou le site (en espagnol) de l’Observatoire volcanologique et sismologique du Costa Rica (OVSICORI - +506 2261 0781).
Risque sismique
Le Costa Rica est situé dans une région de forte activité sismique où les tremblements de terre, généralement d’amplitude limitée, sont courants. Les péninsules de Nicoya au nord, et d’Osa au sud, sont particulièrement exposées à ce risque.
Consulter la fiche Risques naturels.
Dans tous les cas, conserver son calme, suivre les instructions données par les autorités locales et attendre les secours, si nécessaire.
Tout séisme important est suivi d’une série de secousses secondaires.
Si un tremblement de terre se produit lors d’un séjour, il est recommandé de prendre immédiatement contact avec sa famille ou ses proches afin de les rassurer ou, le cas échéant, en cas de problème de communication avec l’étranger, avec l’ambassade de France au Costa Rica.
Risque routier
Le Costa Rica a un taux d’accidents de la route très élevé. Il est conseillé de conduire avec prudence en raison de l’état des routes, de l’absence de signalisation, de la configuration sinueuse des routes marquées par de fréquents rétrécissements, de l’irrespect possible du code de la route et du comportement imprévisible de certains conducteurs.
Il convient également de circuler prudemment à moto et à vélo.
Le trafic peut être dense, en raison notamment de la présence de très nombreux poids lourds et autobus.
Il convient de faire preuve d’une vigilance renforcée la nuit car l’éclairage public peut être défaillant ou inexistant et de nombreux automobilistes ou cyclistes circulent sans phares.
Il est recommandé d’être attentif en cas de crevaison. Si une personne propose son aide pour changer une roue, il convient de rester vigilant car un complice peut en profiter pour voler les sacs et effets personnels se trouvant dans le véhicule.
En cas d’accident, il convient de contacter la police routière (policia de transito : 911) et l’assureur (le plus souvent au Costa Rica : Instituto Nacional de Seguros - I.N.S. : 800 800 8000) ou l’agence de location.
La législation locale exige que les véhicules ne soient pas déplacés sur le bord de la route, jusqu’à l’arrivée de la police routière et de l’assureur qui feront le rapport de l’accident.
Zones de vigilance
Le Costa Rica figure en vigilance renforcée sur la carte sécuritaire (en jaune).

Recommandations générales
Afin de profiter en toute sécurité de son séjour, certaines règles de bon sens doivent être respectées :
- en cas d’agression, dans la mesure du possible, il est conseillé de n’opposer aucune résistance ;
- ne pas se promener la nuit seul, dans la rue, dans les parcs publics, les endroits isolés ou sur les plages ;
- en toute circonstance, ne laisser aucun document, ni effets personnels sans surveillance : à la plage, dans un bus, dans un restaurant ou un bar, dans un véhicule, à un arrêt de bus ;
- ne pas ranger les passeports, les cartes bancaires ou de l’argent liquide dans des sacs à dos ou des sacs à main, mais de préférence les dissimuler sous les vêtements ;
- ne pas porter d’objets de valeur sur soi (montre, bijoux, etc.), ni des sommes d’argent importantes ;
- ne pas ranger tous ses objets de valeur/documents au même endroit (les répartir entre les bagages et/ou les différents voyageurs) ;
- les vols de passeports étant fréquents, déposer les documents au coffre de l’hôtel et ne garder sur soi qu’une copie du passeport (ou une photo prise avec un téléphone portable), y compris la page sur laquelle se trouve le tampon d’entrée au Costa Rica ;
- utiliser de préférence les transports en commun réguliers, les taxis officiels (de couleur rouge, comportant un grand triangle jaune sur les portières avant et une enseigne lumineuse sur le toit indiquant le nom et le numéro de la compagnie de taxis), ou les chauffeurs privés travaillant pour des plateformes de réservation connues.
La souscription d’une assurance de voyage couvrant toute la durée du séjour est fortement recommandée.
Activités sportives à risque
Baignade
Peu de plages du pays sont surveillées, alors que des courants dangereux sont signalés tout au long des côtes.
Les noyades sont fréquentes au Costa Rica. Il convient donc d’être extrêmement vigilant et d’éviter de se baigner seul.
Excursions
En cas d’excursions dans les forêts tropicales ou autour des volcans, il est recommandé d’être accompagné par un guide agréé et de prévoir un bon équipement. Il est conseillé de rester sur les sentiers et de respecter les mises en garde ainsi que les signalisations.
Le site internet de l’Institut Costaricien du Tourisme (ICT) publie la liste des guides touristiques agréés (espagnol et anglais).
Pour les pratiques d’activités de loisirs à risque (descente en eau vive, plongée, saut à l’élastique, tyrolienne, parapente etc.), il est particulièrement recommandé de sélectionner des organismes enregistrés auprès de l’Institut Costaricien du Tourisme (ICT). La location de quads est déconseillée au regard des accidents graves et même mortels survenus ces dernières années : en raison de l’absence de port d’un casque, de la vitesse excessive et du mauvais état des routes. Il est également déconseillé de louer un jet ski.
Entrée / Séjour
Formalités d’entrée
Passeport - visa
Les ressortissants français n’ont pas besoin de visa pour un séjour jusqu’à 180 jours. Ils doivent cependant présenter un passeport en parfait état (page d’identification dénuée de déchirure et de tâche). Le passeport doit avoir une validité minimale d’un jour au-delà de la date prévue de sortie du Costa Rica. Toutefois, certains pays, par lesquels les voyageurs pourraient transiter, exigent une validité du passeport d’au moins 6 mois après la date de retour prévue.
A leur entrée sur le territoire costaricien, les voyageurs de nationalité française doivent disposer :
- d’un billet retour ou d’un billet vers une autre destination,
- de la preuve d’un hébergement sur place pour la durée du séjour,
- et des ressources financières suffisantes pour la durée de leur séjour
Les voyageurs souhaitant séjourner plus de 90 jours au Costa Rica doivent solliciter une autorisation de séjour auprès de l’ambassade du Costa Rica à Paris ou auprès des services d’immigration du Costa Rica. Pour plus d’informations, consulter le site de la « Direccion general de migracion y extranjeria » (en espagnol et en anglais).
Le titulaire d’une carte de séjour française, relevant d’une nationalité soumise à visa de court séjour pour entrer au Costa Rica, est dispensé de visa sur présentation de la carte de séjour en cours de validité et de sa traduction en espagnol.
Entrée par voie terrestre
Les voyageurs qui arrivent par voie terrestre doivent impérativement veiller à l’apposition sur leur passeport de deux cachets : le cachet de sortie du pays de provenance et le cachet d’entrée au Costa Rica. En l’absence de ces cachets, le voyageur est réputé être entré illégalement sur le territoire et devra retourner au poste frontière d’entrée afin de régulariser sa situation. Il risque même une incarcération avant expulsion du pays.
Les voyageurs souhaitant entrer sur le territoire costaricien à bord un véhicule personnel ou de location doivent, au préalable, accomplir les formalités relatives à l’importation temporaire d’un véhicule.
Entrée d’animaux de compagnie
Pour voyager vers le Costa Rica avec un animal de compagnie, il convient de :
- prendre connaissance des conditions d’importation en consultant directement la liste des documents requis pour l’importation d’un chien ou d’un chat (espagnol et anglais) sur le site du Service National de Santé Animale (SENASA), autorité costaricienne compétente ;
- vérifier auprès du service client de la compagnie aérienne les conditions de transport. Pour Air France, cliquez ici.
Formalités de sortie
Passeport
Au moment de quitter le pays, il faut présenter aux agents à la frontière un passeport en parfait état (page d’identification dénuée de déchirure et de tâche). La sortie du territoire peut être refusée si le passeport est jugé en mauvais état.
Permis de sortie du territoire costaricien pour mineurs
Les enfants nés au Costa Rica ou ayant une résidence officielle dans le pays, au moment de quitter le territoire costaricien, même s’ils voyagent avec un passeport français et avec leurs parents, doivent disposer d’une autorisation de sortie du territoire délivrée à San José par la « Dirección General de Migración y Extranjeria ». Le consentement de chaque parent est nécessaire.
Sortie d’animaux de compagnie
Les conditions à remplir par l’animal sont les suivantes :
- être âgé d’au moins 15 semaines
- être identifié par l’implantation d’une puce électronique (transpondeur) ou tatoué si le tatouage a été effectué avant le 3 juillet 2011 et reste clairement lisible
- être vacciné contre la rage. Pour être valable, le vaccin antirabique doit avoir été administré pour la 1re fois lorsque l’animal était âgé d’ au moins 12 semaines et après son identification. La vaccination n’est valide que 3 semaines après la 1re injection. Les rappels doivent avoir ensuite été effectués selon la périodicité prévue par le vaccin utilisé
- avoir effectué un test prouvant l’efficacité du vaccin contre la rage (titrage sérique des anticorps antirabiques) dans un laboratoire agréé de l’UE : au moins 30 jours après la vaccination et 3 mois avant la date d’arrivée en France (examen sanguin effectué dans un laboratoire agréé par l’UE pour vérifier l’efficacité de la vaccination contre la rage). En l’absence de tels laboratoires au Costa Rica et dans les pays de la région, le test est réalisé aux Etats-Unis.
Si le test prouvant l’efficacité du vaccin contre la rage n’a pas été effectué avant de quitter la France, il faut alors s’adresser à un vétérinaire local : Hospital veterinario ou pet lounge.
Le vétérinaire se charge d’envoyer tous les documents nécessaires au Service National de Santé Animale (SENASA), autorité costaricienne compétente.
ATTENTION : si l’animal n’est pas vacciné, il faut compter au moins un mois entre le vaccin et le prélèvement puis trois mois entre le prélèvement dont le résultat est satisfaisant et le voyage vers l’Europe. Pour un animal non vacciné, il faudra donc initier les démarches au moins 5 mois avant le voyage ou 4 mois pour un animal vacciné ne disposant pas d’un titrage sérique valide (les jeunes chiots ne peuvent en conséquence pas voyager vers l’Europe).
- disposer d’un certificat sanitaire conforme à un modèle européen et établi par un vétérinaire officiel du pays d’origine et disposer des justificatifs de vaccination de l’animal. Modèle de certificat téléchargeable à partir de la Note d’information import animaux de compagnie (Fr) format pdf - 433.2 ko - 21/01/2025
Dans le cas d’un retour dans l’Union européenne avec un animal dépisté et déclaré non porteur de la rage avant de quitter l’Union européenne, si le vaccin est toujours valide et qu’il n’y a pas eu de rappel rabique dans le pays tiers ni réalisation du titrage, il n’est pas nécessaire de procéder à une nouvelle certification. Le certificat pourra être remplacé par le passeport de l’animal.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions en matière de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Ces indications ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier, suffisamment longtemps avant la date de départ pour permettre le rappel des vaccins.
Avant le départ
Assurance / frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Le Costa Rica dispose d’un bon réseau d’établissements hospitaliers qu’ils relèvent du secteur public ou du secteur privé.
Au sein des établissements privés, le coût des soins peut être très élevé et le versement d’un dépôt de garantie au moment de l’admission est obligatoire. Par ailleurs, hors les traitements d’urgence, les soins sont payants même dans le réseau des établissements de la sécurité sociale costaricienne.
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé, parfois très élevés à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation, etc.) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France sur place.
Il est vivement recommandé aux personnes souffrant d’un problème de santé ou prenant un traitement médical de voyager munies d’une ordonnance et de sa traduction en espagnol (en cas d’hospitalisation ou de perte des médicaments, par exemple). La quantité de médicaments transportée doit correspondre à la durée du séjour envisagée.
Recommandations pour sa santé
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations.
Consulter éventuellement son dentiste avant le départ.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Pour plus d’informations, consulter la fiche Informations pratiques.
Vaccinations
- Il est recommandé d’être à jour des vaccinations diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR) la vaccination antituberculeuse (BCG) est également recommandée chez l’adulte et l’enfant de moins de 15 ans en cas de séjour fréquent et/ou prolongé.
- Les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
À compter du 11 mai 2025, tout voyageur devra présenter, à son arrivée dans le pays, le carnet de vaccination contre la fièvre jaune (et non une photo ou une photographie) s’il provient de :
- l’un de ces pays du continent américain : Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyane, Guyane française, Paraguay, Pérou, Suriname, Venezuela, Trinité et Tobago
- l’un de ces pays du continent africain : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Guinée Équatoriale, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Kenya, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, République du Soudan du Sud, Rwanda, Soudan, Sud Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda.
Sont exemptés de l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune :
- les personnes qui, après avoir séjourné dans un pays considéré comme à risque, ont séjourné pendant au moins six jours dans un pays considéré sans risque avant d’entrer sur le territoire costaricien (et qui n’ont pas eu des symptômes de fièvre au cours de cette période).
- les étrangers non-résidents qui présentent des contre-indications à la vaccination contre la fièvre jaune et qui proviennent de pays à risque. Ils doivent fournir, avant d’entrer sur le territoire costaricien, un avis médical valide approuvé par l’autorité sanitaire nationale de leur pays d’origine et accompagné d’une traduction en espagnol.
- enfants de moins de 9 mois, personnes immunodéprimés, personnes avec maladie du thymus en cours ou guérie, allergie à l’œuf.
Risques sanitaires
Maladies transmises par les moustiques
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
- Porter des vêtements longs et couvrants,
- Appliquer des produits répulsifs cutanés sur les zones découvertes du corps,
- Protéger son logement (moustiquaires imprégnées d’insecticide, diffuseurs électriques, serpentins à l’extérieur, climatisation, etc.)
- Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Avant le départ, il convient de s’adresser à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages.
En cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France, un avis médical doit être pris rapidement. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire.
Paludisme
Les autorités locales considèrent que le paludisme est en voie d’éradication complète au Costa Rica. Le risque de paludisme reste donc faible. A ce stade, aucun traitement médicamenteux n’est nécessaire. Une protection contre les piqûres de moustiques est néanmoins recommandée.
Dengue
La dengue est endémique au Costa Rica. Le phénomène croît pendant la saison des pluies (de mai à novembre) dans les provinces touristiques du Guanacaste, de Puntarenas et de Limon.
Cette maladie est causée par un virus transmis par un moustique de type Aedes. Les symptômes sont de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures, parfois éruption cutanée). En cas de signes cliniques, il est impératif de consulter immédiatement un médecin. Il n’existe pas de traitement curatif. La prise en charge médicale repose uniquement sur le traitement des symptômes. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La vaccination des voyageurs n’est actuellement pas recommandée sauf cas particuliers. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Pour plus d’informations :
- Le site du ministère de la Santé
- Le site de l’Institut Pasteur
- Le site de l’Organisation Mondiale de la Santé
Chikungunya
La transmission du chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). En cas de signes cliniques, il est impératif de consulter immédiatement un médecin ; le traitement est uniquement symptomatique. Les moyens de prévention reposent sur la vaccination et la protection contre les piqures de moustiques. Il est conseillé de se référer à son médecin traitant et à un centre de vaccination internationale.
Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter :
Zika
Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.
Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :
- Site de Santé publique France
- Site de l’institut Pasteur
- Recommandations pour la prévention des piqures de moustiques et questions / réponses.
Autres maladies
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre à des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées (cf. ci-après).
Infection par le virus VIH – IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Autres risques sanitaires
L’Ayahuasca, plante hallucinogène inscrite au registre des stupéfiants en France, est utilisée par certaines communautés indigènes lors de cérémonies chamaniques. L’Ayahuasca comporte différents produits ou substances issus de plantes, et sa composition varie donc grandement selon les groupes ethniques, pour en modifier les effets, selon le contexte dans lequel le breuvage est consommé. Les effets de l’Ayahuasca sont rapides, durables, et génèrent des effets à la fois psychiques (hallucinations, troubles de la conscience et de la mémoire, etc.) et des effets périphériques (troubles cardiovasculaires et digestifs notamment).
L’usage de l’Ayahuasca peut donc avoir des conséquences médicales graves, voire mortelles, notamment pour les personnes présentant des symptômes cardiaques ou sous antidépresseurs. Par ailleurs, les effets psychotropes liés à la consommation de cette plante peuvent être à l’origine de troubles importants du comportement.
Cette pratique est à proscrire même dans le cadre d’initiation proposée par des guides touristiques ou des centres d’éco-tourisme.
Quelques règles simples
- Ne pas approcher les animaux sauvages ou domestiques et en particulier les chiens (risque de morsure et de rage) et ne pas les toucher..
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
- Se laver les mains régulièrement surtout avant et après les repas
- Avant de consommer de l’eau, s’assurer qu’elle est potable
- Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau potable ou filtrée)
Infos utiles
Transport
Le pays n’étant pas doté d’un système d’adresses et les panneaux de direction étant peu nombreux, il est conseillé d’avoir recours à une application de géolocalisation pour circuler au Costa Rica.
Permis de conduire
Le permis de conduire français est utilisable pour la durée du séjour autorisée dans le pays, pouvant aller jusqu’à 180 jours (selon le nombre de jours accordés à son arrivée dans le pays). En cas de perte ou de vol du titre, un duplicata ne peut pas être délivré par l’ambassade.
Location de véhicule
L’état du véhicule (freins, pneus, feux, etc.) et le contrat d’assurance doivent être vérifiés attentivement. Il est recommandé de consulter le dernier contrôle technique. Le contrat d’assurance ne couvre généralement pas le bris de glaces ni le vol d’effets personnels se trouvant dans le véhicule. Les clauses du contrat d’assurance devront donc être lues attentivement et, le cas échéant, une assurance complémentaire souscrite.
Attention : les éventuelles amendes sont à payer lors de la restitution du véhicule.
En cas d’accident, il convient d’appeler la police routière (policia de transito : 911) et l’assureur (le plus souvent au Costa Rica : Instituto Nacional de Seguros - I.N.S. : 800 800 8000) ou votre agence de location.
La législation locale exige que les véhicules ne soient pas déplacés, même sur le bord de la route, jusqu’à l’arrivée de la police routière et de l’assureur qui feront le rapport de l’accident.
Bus et taxi
Les bus des services réguliers circulent en général dans de bonnes conditions. Il est conseillé de privilégier les taxis officiels (de couleur rouge, comportant un grand triangle jaune positionné sur les portières avant, équipés d’un compteur). Les taxis officiels de l’aéroport de San José sont de couleur orange.
Transport aérien
Les vols intérieurs, effectués à bord de petits avions qui opèrent sur des lignes régulières, ne présentent pas de risques particuliers.
Les conditions météorologiques peuvent se dégrader de manière importante et très rapidement.
Législation locale
Stupéfiants et tourisme sexuel
Les infractions à la loi sur les stupéfiants, y compris la détention de quantités minimes de drogue, quelle qu’elle soit, sont sévèrement réprimées (peine de prison ferme).
De même, les délits ou crimes sexuels sont sévèrement réprimés.
Les conditions de détention au Costa Rica sont souvent précaires.
Argent
Toute entrée ou sortie du pays avec plus de 10 000 dollars américains en liquide (ou un montant équivalent dans une autre monnaie) doit faire l’objet d’une déclaration auprès des douanes costariciennes.
Les cartes de crédit internationalement reconnues ainsi que les dollars sont acceptés dans la très grande majorité des commerces, hôtels et restaurants.
Les distributeurs automatiques fonctionnent dans tout le pays. Une commission s’applique généralement. Il est recommandé de faire usage des distributeurs attenant aux banques (et non aux distributeurs isolés) et de vérifier si le lieu de séjour envisagé comporte des distributeurs de billets ou des agences bancaires.
Voyages d’affaires
Visa d’affaires
Les voyageurs d’affaires français ne sont pas soumis au visa court séjour à l’entrée au Costa Rica. Voir la rubrique Entrée / Séjour.
Données économiques
Consulter la fiche repères économiques Costa Rica.
Contacts utiles
Service économique
Les Services économiques auprès des ambassades sont des services extérieurs de la Direction générale du Trésor. Ils ont pour missions l’analyse et la veille économique et financière, sur une base macroéconomique, l’animation des relations économiques, financières et commerciales bilatérales avec les pays de leur compétence, et le soutien public au développement international des entreprises.
Le Costa Rica relève du Service Économique du Panama :
Service économique de Panama
Adresse : Plaza de Francia, Las Bovedas, San Felipe
Panama city - Panamá
Téléphone : (+507) 211 6230
Télécopie : (+507) 211 6241
Site internet
CCEF
Les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) forment un réseau actif de plus de 4 000 membres dans 146 pays, au service de la présence française dans le monde. Ils mettent leur expérience pour conseiller les pouvoirs publics, parrainer les entreprises, former les jeunes aux métiers de l’international et promouvoir l’attractivité de la France pour les investissements internationaux.
Président de section : Manuel SORIANO MONTERO - +506 2280 8895 (société Teleservi)
Site internet : Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France
CCI
Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) françaises à l’international sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 32 000 entreprises françaises et étrangères dans 83 pays.
Chambre franco-costaricienne de commerce et d’industrie (CFCCI)
Du centre commercial Plaza del Sol, 425 mètres au Sud. Curridabat, San José
Tel : +506 4034 6394
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