Israël / Territoires palestiniens - Q&R - Extrait du point de presse (28 mai 2024)

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Q : Vendredi la Cour internationale de justice (CIJ) ordonnait à Israël d’arrêter « immédiatement » son offensive militaire à Rafah. Elle exigeait également l’arrêt de « toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah qui serait susceptible d’infliger au groupe des Palestiniens de Gaza des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique ou partielle ». La cour a aussi ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah pour permettre un accès « sans restriction » à l’aide humanitaire. Dans la nuit de dimanche à lundi (nuit du 26 au 27 mai 2024), de nouveaux bombardements ont fait au moins une trentaine de morts dans un camp de tentes à Rafah, dans une zone désignée par les Israéliens eux-mêmes comme sécurisée. Ma question est simple : au-delà des déclarations et des condamnations, que fait la France (mais également ses partenaires de l’Union européenne) pour faire appliquer concrètement les ordres de la CIJ, la plus haute juridiction de l’ONU. Des sanctions immédiates, politiques et économiques, sont-elles envisagées contre Israël pour que ce pays respecte le droit international, comme la France a su le faire contre la Russie ? La France penche-t-elle en faveur d’une suspension des accords de coopération de l’UE avec Israël ?

R : Nous vous renvoyons à l’expression du président de la République hier sur X.