Présentation de la Nouvelle-Zélande
Présentation du pays
Données générales
Nom du pays : Nouvelle-Zélande – Aotearoa (« la terre du long nuage blanc », nom maori du pays).
Nature du régime : Monarchie parlementaire.
Chef de l’État : le roi Charles III, représenté depuis le 21 octobre 2021 par la Gouverneure générale de la Nouvelle-Zélande, Dame Cindy Kiro.
Chef du Gouvernement : M. Chris HIPKINS, Premier ministre
Données géographiques
Superficie : 269 652 km2
Capitale : Wellington
Villes principales : Auckland, Christchurch, Dunedin, Hamilton
Langues officielles : anglais, maori
Langue courante : anglais (96%), maori (4%)
Monnaie : dollar néo-zélandais (NZD)
Fête nationale : 6 février (Waitangi Day).
Données démographiques
Population : 5, 12 millions d’habitants (2022)
19 hab. / km2
Croissance démographique : 0,6% (2021)
Espérance de vie : 82 ans (83,5 ans pour les femmes, 80 ans pour les hommes)
Taux d’alphabétisation : 100%
Religions : en 2018, 48% de la population est athée, 27,8% chrétienne (toutes branches confondues), 2,5% hindoue, 1,2% musulmane, 1,2% de croyances maories et 0,8% sikhe
Indice de développement humain (2019) : 0,931
Éléments d’actualité
Politique intérieure
Au pouvoir depuis 2017, le Parti travailliste a connu un changement de dirigeant en 2023, suite à la démission de la Première ministre Jacinda Ardern, élue en 2017 et réélue en 2020. En janvier 2023, Chris Hipkins, 44 ans, ancien ministre de la Police, de l’Éducation et des Services publics, et chargé de la réponse à la crise pandémique en 2020, est devenu Premier ministre.
Depuis les élections législatives d’octobre 2020, le Parti travailliste détient 65 des 120 sièges au Parlement. Les prochaines élections générales auront lieu en octobre 2023.
La Première ministre Ardern (2017-2023) avait fait de la lutte contre le changement climatique sa priorité lors de son premier mandat. En janvier 2023, elle annonce sa démission, « manquant d’énergie » pour poursuivre sa mission.
En 2022, la Nouvelle-Zélande s’engage dans un processus post-pandémique de « reconnexion au monde » qui se traduit par l’ouverture complète des frontières le 31 juillet et la levée des dernières restrictions le 26 septembre 2022.
Politique étrangère
Si l’Australie et les États-Unis demeurent les premiers partenaires stratégiques de la Nouvelle-Zélande, le pays est particulièrement bien connecté avec son environnement régional, et notamment avec l’Asie, en tout premier lieu avec la Chine. Wellington a été la première capitale occidentale à reconnaitre le statut d’économie de marché à Pékin, avec qui elle a signé un accord de libre-échange dès 2008. La Chine est désormais son premier partenaire commercial.
La Nouvelle-Zélande a conclu des accords de libre-échange avec Singapour en 2001, Hong Kong en 2008, l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) en 2009 et la Corée du Sud en 2015. C’est à Auckland qu’a été signé entre douze pays riverains du Pacifique le Trans-Pacific Partnership (TPP) – depuis renégocié à 11 (sans les États-Unis) et renommé CPTPP, un succès de la diplomatie néo-zélandaise.
Prenant acte de la situation nouvelle créée par le Brexit, Wellington renforce ses relations avec ses partenaires européens, et particulièrement la France, dont la présence dans le Pacifique, par l’intermédiaire de ses collectivités d’Outre-mer, est aujourd’hui perçue comme un élément important de stabilité. Ainsi, la Nouvelle-Zélande a soutenu en 2016 l’accession de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie Française au statut de membres pleins du Forum des Iles du Pacifique (principale organisation politique régionale) et celle de Wallis-et-Futuna au rang de membre associé en 2018. Wellington a d’ailleurs signé des plans de coopération conjoints avec Nouméa et Papeete, respectivement en 2016 (mise à jour en cours) et 2018.
Puissance régionale, Wellington concentre sur l’Océanie l’essentiel de son aide publique au développement et soutient notamment le développement des pays du Pacifique insulaire. La stratégie « Pacific reset » adoptée en 2018 s’est traduite par un renforcement de sa présence dans la région via une augmentation de 30 % de l’enveloppe de coopération pour la région Océanie. En 2021, cette stratégie a été prolongée par le concept de « Pacific Resilience » et la mise à jour du « Defence Assessment », tous deux visant à renforcer le rôle de la Nouvelle-Zélande dans son environnement régional et la coopération avec les îles du Pacifique.
La Nouvelle-Zélande attache une grande importance au multilatéralisme, en particulier au sein de l’Organisation des Nations unies mais également à l’OCDE ou à l’Organisation mondiale du commerce, et accorde un intérêt particulier à l’Antarctique où elle possède une base scientifique.
Wellington est liée à l’Union Européenne par un accord-cadre datant de 2016. Des négociations autour d’un accord de libre-échange avec l’UE se sont conclues le 4 juillet 2022, ouvrant la voie à un processus de ratification toujours en cours.
Situation économique
La Nouvelle-Zélande est un pays développé avec un PIB de 231 Mds € en 2021 et un PIB/habitant similaire à celui de la France (proche de 40 000 €/habitant). Alors que Wellington bénéficiait d’une croissance robuste (2,2 % en 2019), la crise économique consécutive aux mesures prises pour lutter contre le Covid-19 a entraîné une contraction de près de 13% de PIB au deuxième trimestre 2020. Cependant, bien que certains secteurs de l’économie, et particulièrement le tourisme (6% du PIB, 8,5% des emplois du pays), aient subi les effets de la crise, les récentes statistiques économiques font apparaître une reprise en V. Au dernier trimestre 2022, le taux de chômage s’est établi à 3,3% (au plus bas depuis 1986, année de création des statistiques relatives au chômage), tandis que le PIB a augmenté de 1,9% en 2020. En 2023, la croissance devrait atteindre 1% selon les prévisions du FMI.
Wellington exporte principalement de la viande bovine et ovine ainsi que des produits laitiers (fromage, beurre, lait en poudre) : ses exportations agroalimentaire constituent 64% de ses exportations totales.
Mise à jour : 14.04.23
Informations complémentaires
- Instantanés diplomatiques
- Documents de référence