NTT et le gouvernement japonais vont coopérer dans le domaine de la cybersécurité

NTT, qui analyse les activités suspectes sur Internet à l’échelle mondiale (notamment grâce à son important parc de datacenters), va mettre en place des contremesures avant la fin de l’année fiscale japonaise (mars 2016) en coopération avec le NISC (National Center of Incident Readiness and Security for Cybersecurity). Le NISC est l’autorité en charge de la cybersécurité, sous l’autorité directe du cabinet du premier ministre Shinzo Abe, et s’occupe notamment de contrôler les cyber attaques envers les ministères et les agences gouvernementales.

NTT deviendra donc la première entreprise privée japonaise à opérer sur des systèmes à grande échelle qui pourront immédiatement couper les communications des institutions qui subissent une cyber attaque.

D’après la feuille de route de NTT, l’entreprise va établir aux Etats-Unis d’ici la fin de l’année 2015 un système pour collecter et analyser les informations de menaces cyber telles que des activités cyber suspectes et des virus informatiques collectés à 16 endroits à travers le monde, notamment en Europe.

D’ici 2020, NTT sera en mesure de couper les systèmes de communication s’il y a un risque de propagation de la menace, en coopération avec le NISC.

De plus, NTT souhaite augmenter d’au moins 20 personnes leur nombre d’experts de classe mondiale sur les questions cyber pour faire face aux attaques d’ici 2017 et va donc chercher à recruter dans ce domaine.

Sources
Article du journal Sankei (page 1), 26 Août 2015 (en japonais)

Rédacteur
Yan-Tarō CLOCHARD – ch.mission.stic[at]ambafrance-jp.org