Journée mondiale pour le droit à l’avortement (28 septembre 2024)

Partager

En cette Journée mondiale pour le droit à l’avortement, la France réaffirme l’importance de défendre, partout dans le monde, le droit de chacun à pouvoir disposer librement de son corps. Ce droit inaliénable est fondamental pour la santé, la vie et la liberté des femmes, ainsi que pour la pleine réalisation de l’égalité femmes-hommes. A l’Assemblée générale des Nations Unies, le Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, M. Jean Noël Barrot, a rappelé l’attachement de la France à la protection des droits et santé sexuels et reproductifs ainsi que l’importance de la diplomatie féministe afin de « mettre les femmes au centre ».

L’inscription dans la Constitution française de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse, le 8 mars 2024, est une avancée historique. La dépénalisation universelle de l’interruption volontaire de grossesse est une priorité pour la France, qui est engagée en faveur de son inscription dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

La France soutient le rôle pilote du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et ses programmes d’achat et de distribution de moyens de contraception. Elle est engagée dans la préservation et à la protection de la santé maternelle, néonatale et infantile en Afrique de l’Ouest à travers le Fonds français Muskoka, et appuie l’organisation du dialogue pour l’accès à un avortement sécurisé et aux marchés contraceptifs en Afrique francophone (Centre ODAS).