Déclaration de Laurence Boone à son arrivée au Conseil Affaires générales (Luxembourg, 27 juin 2023)

Partager

Bonjour. C’est le denier Conseil Affaires générales de la Présidence suédoise. J’en profite pour re mercier Jessika Roswall qui a fait un travail admirable.

Aujourd’hui nous allons préparer le Conseil européen. Donc les sujets : Ukraine, économie, élargissement et bien sûr l’acte électoral.

Sur le sujet Ukraine, comme vous le savez, la situation est encore très incertaine. Il y a une chose qui est importante, c’est de renforcer l’Ukraine. C’est pour cela que les ministres des affaires étrangères hier ont voté une augmentation de l’aide militaire de 3,5 milliards. Il s’agit maintenant de passer à une économie de guerre, donc d’accroître dramatiquement la capacité à produire des munitions et tout le matériel de défense.

Sur les questions économiques, on va parler sécurité économique. Il s’agit de renforcer le marché intérieur contre la concurrence déloyale, en particulier des entreprises qui sont sursubventionnées par leur État. Il s’agit aussi de réciprocité, de sourcer les matières premières stratégiques, et puis de s’assurer de la résistance de nos chaînes de production aux évolutions géopolitiques. Quand on parle d’économie, on va bien sûr parler Chine. Il ne s’agit pas de remettre en cause le triptyque partenaire, concurrent et rival systémique, mais de prendre acte des évolutions, de parler de de-risking et de renforcer nos aspects sur la rivalité systémique.

Et puis il s’agit d’élargissement. Nous allons parler de Moldavie avec le ministre des affaires étrangères et vice-premier ministre Nicu Popescu. Là, il s’agit de saluer les efforts, de continuer les réformes et puis de lui rappeler que sa place, comme l’Ukraine, est dans l’Union européenne.

Et enfin nous allons faire un petit point sur l’acte électoral. Nous militons, vous le savez, en faveur des listes transnationales qui sont une condition au Spitzenkandidat. Merci.

Q - Quant à l’acte électoral, il y a beaucoup de résistance parmi les États membres. Est-ce que vous voyez encore un chemin, une façon pour les convaincre ?

R - Nous allons toujours essayer. Je pense que certains États membres sont en faveur, notamment l’Allemagne, comme vous le savez. Et puis c’est un peu paradoxal de parler de Spitzenkandidat si on est contre les listes transnationales. Les deux vont ensemble. Merci.